Titre du livre : Los Angeles fait son cinéma
Auteur : David Azoulay
Année de parution : 2016
Editions : Creaxion
« Encore une guide touristique ? Non ! »
Bernard R
Pourquoi ce livre ?
En allant passer une année à Los Angeles, mon objectif était de mener une recherche sur le cinéma américain qui s’est traduite par la publication en 2015 du livre Hollywood, le prêtre et le nabab. Mais à la longue, à force d’ouvrir et de refermer tous mes dossiers sur Hollywood et ses productions cinématographiques, de me remémorer les entretiens, les rencontres et les découvertes que j’ai pu faire, j’ai pensé qu’il était logique, voire fructueux, que toutes ces images et ces souvenirs puissent être recueillis dans ce court essai.
Tous ces points de vue, ces endroits à partir desquels, j’ai vu, observé, remarqué, découvert des faits, des situations, des comportements, c’est comme si l’on se trouvait sur un panorama en train de contempler un paysage tout en utilisant des jumelles pour en observer les détails. Mais un paysage enveloppé ou recouvert de la couleur de la mythologie angeline : contre-culture et culture de la consommation, Pop Art, glamour hollywoodien, Street Art, latinité, évangélistes et fondamentalistes, culture gay, soleil permanent, violences urbaines, surf et océan Pacifique, etc.
Los Angeles fait son cinéma, c’est une sorte de carnet de route, des impressions, des instantanés que j’ai reconstitués et formalisés après les avoir vécus et à travers lesquels – il faut le dire – j’ai projeté pas mal de séquences et de plans cinématographiques.
Ces quelques réflexions et perceptions de Los Angeles, je les ai complétées par une liste d’adresses auxquelles j’apporte quelques éléments d’information qui pourraient être utiles à qui voudrait s’y rendre. Bonne promenade.
L’éditeur vous en parle
Los Angeles est tout entière une fiction, comme un film en tournage sans cesse renouvelé. À L.A., on est comme sur une scène de théâtre. Tout et tous se retrouvent sur cet immense plateau avec ses publicités grand format et ses palmiers de Californie en guise de rideau. Toutes ces excroissances, tous ces panneaux, toute cette signalétique routière constituent une forêt fragmentaire de signes qui ne seraient finalement qu’un immense écran dont seuls, les spectateurs que nous sommes, leur attribueraient un sens quelconque. Et observez tous ces Angelins, tous ces comédiens en herbe qui, à défaut de pouvoir fouler le tapis rouge lors de la remise des Oscars, doivent transformer leur vie quotidienne en spectacle, s’exposer, faire de leur corps un élément de l’espace public. Mais vous découvrirez aussi, sous l’œil de l’auteur, les richesses architecturales de tous les styles qui s’épanouissent sur cette immense toile horizontale, étendue à l’infini. Vous croiserez les œuvres de tous ces artistes contemporains qui sont en train de faire de Los Angeles l’une des plus grandes capitales artistiques du monde. Et vous ne pourrez pas résister aux atmosphères festives et hollywoodiennes de tous ces bars mythiques et historiques ou au design sophistiqué. Allez donc voir Los Angeles.